Après les caisses de supermarché, place à l'assistante robotique !

                    Grégory Renard. renard8/ Flickr, Licence CC

Son nom : Sophie, son métier : meilleure assistante du monde.

Sophie est disponible 24h/24, elle ne tombe pas malade ni ne fait pas de fautes d'orthographe. Elle est polyglotte et peut traduire une conversation en instantanée. Sans oublier que Sophie ne prend jamais aucun congé.

Vous voulez l'embaucher ? Alors contactez Grégory Renard, le directeur de xBrainSoft, la société qui a mis au point Sophie.

Cet ordinateur, qui n'est malheureusement, pas tout à fait au point, est la synthèse entre un système de contrôle vocal capable de comprendre les humains et une plate-forme qui possède une intelligence artificielle (IA) qui analyse les questions et qui y répond soit vocalement, soit en déclenchant une action.

A l'avenir, Sophie sera capable de réserver une salle de réunion ou une table de restaurant, d'appeler votre client quand elle voit que vous allez être en retard ou encore de rechercher la liste des expositions parisiennes via Google ou Wikipédia. Des accords avec des sites de contenu utilitaire sont d'ailleurs, déjà en cours de négociation.

Sophie sait à chaque instant où vous vous trouvez grâce à un système de géolocalisation situé dans votre portable, en apprenant à vous connaître via vos profils sur les réseaux sociaux, Sophie saura par quel biais vous contactez le plus rapidement, sms, mail, tweet...

Bien plus avancé que le fameux Siri, Sophie a des possibilités illimitées. Il suffit juste aux développeurs indépendants de créer une application pour leurs besoins spécifiques.

Néanmoins, devant tant de technologie et « d'intelligence », il est possible que Sophie se révèle être aussi une destructrice d'emplois. Sur ce sujet, le directeur marketing de xBainSoft, a une réponse préparée à l'avance «  Ca ne sera pas la fin des secrétaires, ça va les libérer des tâches routinières, à faible valeur ajoutée, et leur dégager du temps pour des activités plus nobles. Les nouvelles technologies nous poussent à être plus intelligents »