Les médias dans la ligne de mire du régime de Bachar Al-Assad

Publié le par lenversduMonde

Mary Colvin et Rémi Ochlik. biscator's/ Flickr, Licence CC

 

 

 

Le métier de journaliste est parfois dangereux et une journaliste du Sunday Times  en a fait les frais.

 

 

Intervenue en duplex d’ Homs sur CNN, le mardi 21 février dans la soirée, Mary Colvin avait balayé les déclarations de Damas qui prétendait que ses multiples attaques sur le dernier bastion de la révolte syrienne « visaient uniquement les gangs terroristes ».

 

 

Le lendemain, lors de l’un des bombardements, qui constituent désormais le quotidien des Homsiens depuis trois semaines, un obus a éclaté sur la maison qui servait de centre de presse de fortune aux journalistes dissidents syriens et étrangers.

 


Deux morts sont à déplorer, Mary Colvin et le photographe français Rémi Ochlik. Sans oublier quelques blessés, dont  la grande reportrice au Figaro, Edith Bouvier, qui a été opérée sur place d’une double fracture à la jambe, avant de demander sur une vidéo à être évacuée "au plus vite".

 

 

Pour le chef de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, Rami Abdel Rahman, il ne fait aucun doute que le régime vise désormais ceux qui sont considérés comme des témoins gênants « Des avions de reconnaissance  planent tout le temps au-dessus d’ Homs, ils ont probablement capté des signaux indiquant des communications par satellite ».

Six semaines après la mort de Gilles Jacquier, les autorités syriennes démontrent une nouvelle fois qu’elles ne veulent pas que la répression s’ébruite.

 

 

Ces morts viennent s’ajouter à celle du blogueur-activiste, Rami Al-Sayed, qui avait posté plus de 800 vidéos sur Internet pour dénoncer ce qui se passe à Homs.

 

 

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