La Syrie face à l’UE, David contre Goliath ?

                  Le Parlement européen, Bruxelles. Vins64/ Flickr, Licence CC

L’Union européenne semble à court de mesures diplomatiques contre le régime de Bachar Al-Assad.

Le douzième train de mesures européennes résonne comme l’aveu de l’UE concernant son incapacité à défendre le peuple syrien.

Après avoir gelé les avoirs de la banque centrale syrienne ainsi que ceux d’environ 160 entreprises et interdit aux vols de fret de se poser sur le territoire de l’UE, Bruxelles est cantonnée à des mesures symboliques, telle la reconnaissance du CNS (conseil national syrien) comme représentant officiel de la dissidence syrienne.

Bloquée au Conseil de sécurité par les intérêts sino-russes, l’ONU n’a été capable de voter qu' une mesure appelant à l’arrêt immédiat du massacre des Syriens.

Mesure qui ne va pas aider les Homsiens qui sont sous les bombes damascènes depuis maintenant trois semaines.

Seul espoir qui circule : la Ligue arabe. Les bruits de couloir des diplomates bruxellois incitent timidement à  un soutien militaire européen via l’organisation panarabe.