La conférence des « amis de la Syrie » de Tunis

Publié le par lenversduMonde

 

                         Ministère tunisien des affaires étrangères/ Flickr, Licence CC

 

 

 

Alors que l'assemblée générale de l'ONU a voté avec une écrasante majorité une mesure symbolique contre Damas, la Russie empêche toujours une intervention militaire des Nations unies en Syrie.

 

 

L'objectif de cette conférence, qui réunit 60 délégations, est de faire pression sur le dirigeant syrien et de lancer un appel à un cessez-le-feu immédiat, ainsi qu'un accès à l'aide humanitaire.

 

 

Cependant, avec les absences russo-chinoises à cette conférence, les leviers de pression qui pourraient amener à un ultimatum envers Bachar Al-Assad semblent affaiblis.

 

 

Tandis que la ville martyre d'Homs est sous le feu des bombes damasciennes depuis plusieurs semaines, les enquêteurs de l'ONU ont transmis, à Navi Pillay, une liste secrète de noms des différents dirigeants syriens dont les actes sont assimilables à des « crimes contre l'humanité ».

 

 

Faute de pouvoir intervenir militairement, l'ONU se contente, pour l'instant, de sa stratégie visant à étrangler financièrement Damas.

 

 

Parallèlement, la question de l'approvisionnement en armes de l'opposition syrienne, notamment de l'ASL (Armée syrienne libre), prend de l'importance, à l'image des propos de la secrétaire d'Etat des Etats-Unis, Hillary Clinton qui a discrètement déclaré que « les forces de l'opposition vont accroître leurs capacités et trouver des moyens de se défendre ainsi que d'être plus offensives ».

 

 

Pour rappel, les différentes ONG internationales estiment à plus de 7 500 le nombre de victimes du régime de Bachar Al-Assad.

 

 

Publié dans politique

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