IGS: l'affaire de trop?

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Après l’affaire des fadettes du Monde impliquant le chef du renseignement, Bernard Squarcini, les révélations de corruption du n°2 de la PJ lyonnaise, Michel Neyret, et l’implication du patron de la sûreté de Lille, Jean-Christophe Lagarde, dans l’affaire du Carlton, c’est au tour de l’Inspection générale des services (IGS) d’être mise à mal.

C’est donc la quatrième fois en quelques mois que les forces de l’ordre se retrouvent au cœur d’un scandale.

Certains élus socialistes n’hésitent pas à parler de « cabinet noir » de l’institution policière tandis que d’autres prônent le retour à une « police républicaine ».

L’affaire de l’IGS semble être celle qui touche le plus l’actuel gouvernement, puisqu’au moment des faits Claude Guéant était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur. A l’instar du conseiller PCF de Paris, Ian Brossat,  l’opposition s’empare du dossier, estimant que l’affaire vient « solder les comptes de dix ans de sarkozysme » allant jusqu’à déclarer que le quinquennat de Nicolas Sarkozy représente « une République  aux mains sales, où la manipulation et les mensonges sont monnaie courante ».